LE PRIX Charette

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• Pourriez-vous vous présenter brièvement ?

En parallèle de ma carrière de professeur d’université en droit pharmaceutique, je poursuis depuis maintenant une vingtaine d’années une activité de plus en plus prenante d’écrivain. J’ai d’abord publié chez de petits éditeurs des recueils de nouvelles littéraires puis j’ai alterné romans de littérature générale et polars contemporains, avant de me faire connaître du grand public par mes romans policiers historiques, et notamment la série du Bureau des affaires occultes publiée chez Albin-Michel et dont le premier volume m’a permis de remporter, entre autres, le prix Maison de la presse en 2021. Mes livres sont désormais traduits dans plus d’une douzaine de pays.

 

• Pouvez-vous nous parler de vos livres ?

Dans mes romans policiers historiques, qu’ils évoquent le haut Moyen Age comme ma duologie des Francs Royaumes, la Renaissance comme la trilogie d’Héloïse l’apothicaire, ou le Paris de Vidocq et de Louis Philippe comme ma série du Bureau des affaires occultes, je cherche à mêler personnages de fiction et personnages historiques, intrigues policières et événements de la grande Histoire. L’idée est de distraire le lecteur avec des intrigues complexes, aux multiples rebondissements, tout en lui permettant de découvrir une période de notre Passé.

 

• Que représente pour vous le Prix Charrette que vous avez reçu cette année ?

C’est pour moi une vraie reconnaissance. Recevoir dans un tel lieu de mémoire un prix décerné par des Vendéens pour mon dernier roman Le Chant maléfique qui évoque la dernière guerre de Vendée de 1832, c’est un peu la validation de tout le travail de documentation historique que j’ai effectué en amont de l’écriture. Je tenais en effet à faire revivre avec exactitude la folle équipée romanesque de la duchesse de Berry, tout en la liant intimement aux personnages de ma série totalement imaginaire. C’était un véritable défi et le prix Charrette me permet de penser que je l’ai relevé !

 

• Quel est votre ressenti global sur le salon ?

C’est un salon très convivial, parfaitement organisé, dans un lieu tout à fait unique. Il est important que le livre soit présent partout et j’applaudis des deux mains l’initiative des fondateurs du salon, car il fallait quand même oser transformer, le temps d’un week-end, un refuge historique en pleine forêt en une véritable librairie. Bravo à tous les bénévoles qui rendent cela possible .

 

• Que diriez-vous au public pour les convaincre de participer à la prochaine édition du Refuge du Livre ?

Je leur dis que ce salon est unique et qu’en venant au Refuge du livre ils découvriront un cadre impressionnant par cette charge mémorielle qui pèse sur le lieu et aussi qu’ils bénéficieront d’une proximité unique avec les auteurs, dans une ambiance très chaleureuse.

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